Al Mahdi
Membre allégué d'Ansar Eddine, un mouvement associé à Al-Qaïda au Maghreb islamique, à la tête de la « Hesbah » jusqu'en septembre 2012 et associé aux travaux du Tribunal islamique de Tombouctou. Mandat d'arrêt: 28 septembre 2015.
Membre allégué d'Ansar Eddine, un mouvement associé à Al-Qaïda au Maghreb islamique, à la tête de la « Hesbah » jusqu'en septembre 2012 et associé aux travaux du Tribunal islamique de Tombouctou. Mandat d'arrêt: 28 septembre 2015.
Déclaré coupable et condamné à neuf ans d’emprisonnement. Ordonnance de réparation aux victimes prononcée par les juges et est définitive.
Le 22 août 2016, le procès dans l’affaire Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi s’est ouvert devant la Chambre de première instance VII de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Pays-Bas. M. Al Mahdi a plaidé coupable d’un crime de guerre consistant en la destruction de monuments à caractère historique et religieux à Tombouctou, au Mali entre le 30 juin 2012 et le 11 juillet 2012, ou autour de ces dates. Il s’agit du premier procès international se concentrant sur la destruction de monuments historiques et religieux et la première affaire pour laquelle l’accusé reconnaît sa culpabilité.
Aujourd'hui, la Présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé que, le 29 août 2018, M. Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été transféré en Ecosse, au Royaume Uni, pour purger sa peine d'emprisonnement. Le transfert de M. Al Mahdi n'avait pas été annoncé immédiatement alors, la Cour ayant à examiner un certain nombre de questions liées à sa sûreté et sécurité.
La CPI s'appuie sur le soutien des Etats en vue de l'exécution des peines et apprécie vivement la coopération volontaire des Gouvernements de l'Ecosse et du Royaume Uni concernant M. Al Mahdi.
Aujourd'hui, 8 mars 2018, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu son arrêt confirmant, pour la plus grande partie, l'ordonnance de réparation rendue dans l'affaire Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi. Le juge Howard M`orrison, juge président dans le cadre de la procédure d'appel, a lu un résumé de l'arrêt relatif à l'appel interjeté par le représentant légal des victimes contre l'ordonnance de réparation.
Le 8 mars 2018 à 14 heures (heure locale de La Haye), la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (CPI) tiendra une audience publique dans l'affaire Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi au siège de la Cour à La Haye (Pays-Bas) afin de prononcer son jugement concernant l'appel du Représentant légal des victimes à l'encontre de l'ordonnance de réparation.
Aujourd'hui, le 17 août 2017, la Chambre de première instance VIII de la Cour pénale internationale (« la CPI » ou « la Cour») a rendu une ordonnance de réparation dans l'affaire Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi. Ayant conclu qu'Ahmad Al Mahdi avait dirigé intentionnellement des attaques contre des bâtiments à caractère religieux et historique dans Tombouctou, elle a fixé à 2,7 millions d'euros sa responsabilité au titre des réparations individuelles et collectives à verser à la communauté de cette ville.
Ce jour, 27 septembre 2016, la Chambre de première instance VIII de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu son jugement dans l'affaire Le Procureur c. Ahmad Al Faqi Al Mahdi. Statuant à l'unanimité, la Chambre a conclu, au‑delà de tout doute raisonnable, qu'Ahmad Al Mahdi était coupable, en tant que coauteur, du crime de guerre consistant à avoir dirigé intentionnellement des attaques contre des bâtiments à caractère religieux et historique sis à Tombouctou, au Mali, en juin et juillet 2012. Elle a condamné Ahmad Al Mahdi à neuf ans d'emprisonnement.