« Les gens sont très endurants »

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Zurab et Tamar sont attablés dans leur maison du camp de personnes déplacées situé à Koda, non loin de Tbilissi (Géorgie). Ils sont arrivés ici en raison du conflit de 2008.
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Tamar, à l’entrée de l’immeuble où elle vit avec Zurab, son mari (en bas à gauche). Ils se sont cachés dans la cave de leur maison du village de Kemereti pendant les cinq jours de combats en 2008. « J’ai dit à Zurab de prendre tous les documents importants et de les descendre à la cave, avec nous. » Ils n’ont presque rien emporté d’autre, juste les documents les plus importants, et une paire de pantoufles en caoutchouc. Tamar a fui en premier avec ses enfants. Zurab est resté avec d’autres hommes pour protéger les maisons contre les pillards et les a rejoints trois jours plus tard. « Les gens sont très endurants », explique Tamar. Elle est titulaire d’un diplôme universitaire d’économie.
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Tamar, dans la chambre qu’elle occupait dans les anciens baraquements où elle se trouvait avec d’autres Géorgiens déplacés après le conflit de 2008. Elle et Zurab ont occupé un immeuble désaffecté pendant cinq mois, d’août à décembre 2008, avant d’être réinstallés à Koda. « Nous étions en bons termes avec les Ossètes », dit Tamar, qui se sent trahie du fait du conflit et de ses conséquences.

Photo : Pete Muller pour la CPI #LaVieApresUnConflit – Témoignages recueillis par l’Unité de la sensibilisation @pete_k_muller